Le sujet a parfois encore une image de bobo des villes: le circuit court, le local, le bio, c’est tendance. Mais face aux attentes montantes des consommateurs et au regard des enjeux environnementaux, pour généraliser et changer de paradigme, il reste pas mal de questions à régler: celles des conditions de faisabilité du respect de l’environnement, de la souveraineté alimentaire, de la rémunération et des conditions de travail des agriculteurs…
La #CIW21 donne l’occasion de jeter un œil sur les projets d’innovation, ici en Auvergne, qui contribuent à faire émerger l’agriculture de demain.
Avec Vegepolys Valley par exemple, le Pôle de compétitivité du végétal, on explore le concept One Health : l’idée qui chemine dans nos consciences, c’est celle que tout est dans tout et que mondes humain, animal et environnement sont intimement liés. En l’occurrence, cela commence par la santé des sols et des végétaux et nombre de projets de recherche s’intéressent aujourd’hui aux questions de développement des capacités de défense naturelle du végétal…
Autre dimension, celle de l’élevage, avec le projet Coccinelle ((CO-Concevoir avec les CItoyens un Nouvel ELevage Laitier Écologique de Montagne), porté par l’INRAé: des expérimentations dans des fermes pilotes menées pour calibrer et tester les modèles d’alimentation des troupeaux laitiers : concilier besoins des troupeaux, respect de l’environnement, et aspirations citoyennes.
Et enfin, au LIT – le Laboratoire d’Innovations Territoriales, la recherche de solutions innovantes aux différents défis se fait en mode collaboratif, en associant toutes les parties prenantes : académiques, start up, citoyens, collectivités … Ce living lab héberge une douzaine d’initiatives qui explorent la production alternative de protéines, la collecte et l’analyse de datas pour optimiser les cycles végétatifs, la protection des abeilles …
Bref, les enjeux sont immenses et l’innovation en Auvergne est en terreau fertile.